Le marché de la lingerie.

Le marché français de la lingerie féminine, estimé à 2,08 milliards d’euros en 2024, traverse une période de transformation. Malgré un contexte économique marqué par l’inflation et une baisse générale de la consommation, le secteur fait preuve de résilience. Si les volumes de vente enregistrent une légère baisse de -1,8 % par rapport à 2023, la tendance montre une évolution vers des achats plus réfléchis, privilégiant la qualité et le savoir-faire à la quantité.

La lingerie de jour féminine reste le cœur du marché, avec les soutiens-gorges, brassières et bustiers représentant plus de la moitié des dépenses (57,7 %), en progression de +1,79 % en valeur. Les bas, comprenant slips et culottes, conservent une part stable d’environ 38 %. À noter également, le segment des nuisettes, longtemps considéré comme un marché de niche, connaît une dynamique exceptionnelle avec une croissance de +15 %, preuve d’un regain d’intérêt pour des pièces plus raffinées et élégantes.

Les accessoires et le chaussant féminin, après une année difficile en 2023, enregistrent une belle reprise avec une hausse de +6,1 %, atteignant 333 millions d’euros. Les chaussettes dominent toujours les ventes (62,6 % des dépenses), mais les collants et mi-bas profitent également de ce nouvel élan avec une progression de +4 %.

Chez les hommes, le marché des sous-vêtements continue de progresser, affichant une croissance de +0,7 %, pour un chiffre d’affaires de 416 millions d’euros. Le boxer reste le produit phare, représentant 68 % des achats, mais le slip connaît une remontée significative, avec une augmentation de +6,25 %.